expo Winchester - Cheval au Palais idéalexpo Winchester - Cheval au Palais idéal
©expo Winchester - Cheval au Palais idéal|OTPDA/JB
Exposition au Palais idéal

Sarah Winchester & Ferdinand Cheval

architectes de l'étrange
Jusqu'au 3 mars 2024 "Architectes de l'étrange"

Ils auraient pu se croiser. L’Américaine Sarah Winchester (1839-1922) et le drômois Ferdinand Cheval (1836-1924) ont partagé, au-delà des océans, une même passion: la patiente construction d’une demeure extraordinaire, pendant des décennies, vingt ans pour Sarah Winchester, trente-trois ans pour Ferdinand Cheval.

Sarah WinchesterSarah Winchester
©Sarah Winchester
Sarah L. Winchester

Elle est née le 7 septembre 1839 et morte le 5 septembre 1922, est l'épouse de William Wirt Winchester. Elle hérite de ses biens et de 50 % des parts de la Winchester Repeating Arms Company quand celui-ci meurt de la tuberculose en 1881. Selon la légende, convaincue que des esprits allaient la tuer si la construction de sa maison en Californie était terminée, Sarah Winchester utilise sa fortune pour poursuivre de manière ininterrompue, 24 heures sur 24, la construction de la maison pendant 38 ans.

Un point commun:

la construction

Alors qu’a priori, tout les sépare, – l’une est une très riche héritière, l’autre, un pauvre facteur, cette exposition cherche à tisser des liens entre ces deux destins, ces deux constructions.
Car Sarah Winchester, comme Ferdinand Cheval, aura été au bout de ses rêves, édifiant en autodidacte, son palais idéal à «son seul désir ».

expo Sarah Winchester - Ferdinand Cheval au Palais idéalexpo Sarah Winchester - Ferdinand Cheval au Palais idéal
©expo Sarah Winchester - Ferdinand Cheval au Palais idéal

Malgré les moqueries pour l’un, les soupçons de folie pour l’autre, rien n’aura raison de leur projet. Ainsi, cette exposition entend rendre hommage à ces architectes de l’étrange, dont les rêves se mêlent et s’entrecroisent dans un ultime dialogue. Puis, nous plongerons dans l’aura de mystère qui a entouré la maison de la riche héritière, à travers le choix d’oeuvres d’artistes fascinés par sa légende.

Frédéric Legros, directeur du Palais idéal

Des artistes

lui rendent hommage

Un siècle après la mort de Sarah Winchester en 1922, la légende, toujours aussi vivace, sert d’appât aux milliers de touristes qui viennent visiter la maison. Mais elle est aussi source d’inspiration pour les artistes. Captivés par la démesure et les bizarreries de cette demeure, les œuvres de Martine Aballéa, Chloé Dugit-Gros, Olivier Morvan et Jérôme Poret revisitent et questionnent le « mystère Sarah Winchester ».
L’exposition est également enrichie de gravures de Giovanni Battista Piranesi et d’un paysage sonore et musical créé par Laurent Paulré.

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