Alors qu’a priori, tout les sépare, – l’une est une très riche héritière, l’autre, un pauvre facteur, cette exposition cherche à tisser des liens entre ces deux destins, ces deux constructions.
Car Sarah Winchester, comme Ferdinand Cheval, aura été au bout de ses rêves, édifiant en autodidacte, son palais idéal à «son seul désir ».
Sarah Winchester & Ferdinand Cheval
architectes de l'étrangeDevenue aujourd’hui The Winchester Mystery House, c’est une attraction touristique pour amateurs de maisons hantées
Malgré les moqueries pour l’un, les soupçons de folie pour l’autre, rien n’aura raison de leur projet. Ainsi, cette exposition entend rendre hommage à ces architectes de l’étrange, dont les rêves se mêlent et s’entrecroisent dans un ultime dialogue. Puis, nous plongerons dans l’aura de mystère qui a entouré la maison de la riche héritière, à travers le choix d’oeuvres d’artistes fascinés par sa légende.
Un siècle après la mort de Sarah Winchester en 1922, la légende, toujours aussi vivace, sert d’appât aux milliers de touristes qui viennent visiter la maison. Mais elle est aussi source d’inspiration pour les artistes. Captivés par la démesure et les bizarreries de cette demeure, les œuvres de Martine Aballéa, Chloé Dugit-Gros, Olivier Morvan et Jérôme Poret revisitent et questionnent le « mystère Sarah Winchester ».
L’exposition est également enrichie de gravures de Giovanni Battista Piranesi et d’un paysage sonore et musical créé par Laurent Paulré.