Agnès Varda se rend au Palais idéal pour la première fois dans les années 50 et y reviendra tout au long de sa vie. Rédactrice d’une grande correspondance et collectionneuse de beaux timbres, elle éprouve un réel attachement pour la Poste. Ce lien avec la profession du facteur Cheval fut exposé au Palais idéal en 2020, lors de l’exposition événement « Agnès Varda Correspondances ».

Exposition Agnès Varda au château (Hauterives)|
Agnès Varda
Exposition "ô saisons, ô châteaux"
à Hauterives
Exposition Agnès Varda au château (Hauterives)|
Une cabane de cinéma : La Tente de Sans Toit ni Loi,
2017 (Succession Agnès Varda)

Les étangs d'Ixelles et la cabane aux canards, 2016
Ce que vous voyez au sol c’est un peu des étangs d’Ixelles et une cabane de canard. Qu’on soit belge ou qu’on soit passé par Bruxelles, on a tous en nous un peu des Etangs d’Ixelles.
Ce jardin d’arbres entourant deux pièces d’eau séparées propose depuis toujours la vision des cygnes majestueux et des canards qui ont droit à des cabanes charmantes …
Dernier RDV
d'une trilogieComme la conclusion d’un récit, ce troisième et dernier rendez-vous se propose de présenter ce qui a été la troisième vie de Agnès Varda qui se disait elle-même « vieille cinéaste, jeune plasticienne ».
Le dernier épisode de la trilogie prend le nom d’un des courts métrages de Agnès Varda, lui-même éponyme d’un poème de Arthur Rimbaud : ô saisons, ô château.
Dans ce poème, les « saisons » ne sont rien d’autre que les moments successifs de la vie, le temps qui passe. Les « châteaux » sont les rêves, les ambitions, les châteaux en Espagne de la sagesse populaire. L’ensemble fait forcément écho au fantastique Palais du facteur Cheval, qui plus est avec le troisième volet de cette trilogie qui a été conçue par saison.