Exposition Agnès Varda au château (Hauterives)Exposition Agnès Varda au château (Hauterives)
©Exposition Agnès Varda au château (Hauterives)|Margot Montigny
Agnès Varda

Exposition "ô saisons, ô châteaux"

à Hauterives
"ô saisons, ô châteaux" Jusqu'au 28 août 2023

Au château de Hauterives, face au camping municipal, cet été, on part donc avec Agnès Varda en vacances sur les traces de son enfance mais aussi au cœur d’une activité familière devenue l’un des plus grands secteurs industriels au monde : le tourisme. Entre le naturel et l’artificiel, l’antique et le moderne, le local et le global, l’exposition de Agnès Varda joue des contrastes et interroge non sans malice l’image même du Bonheur à travers les saisons.

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Agnès Varda

Agnès Varda, née Arlette Varda le 30 mai 1928 à Ixelles (Belgique) et morte le 29 mars 2019 à Paris, est une photographe, réalisatrice de cinéma et plasticienne française.

Un lien particulier

avec le facteur Cheval

Agnès Varda se rend au Palais idéal pour la première fois dans les années 50 et y reviendra tout au long de sa vie. Rédactrice d’une grande correspondance et collectionneuse de beaux timbres, elle éprouve un réel attachement pour la Poste. Ce lien avec la profession du facteur Cheval fut exposé au Palais idéal en 2020, lors de l’exposition événement « Agnès Varda Correspondances ».

Exposition Agnès Varda au château (Hauterives)Exposition Agnès Varda au château (Hauterives)
©Exposition Agnès Varda au château (Hauterives)
Les étangs d'Ixelles et la cabane aux canards, 2016

Ce que vous voyez au sol c’est un peu des étangs d’Ixelles et une cabane de canard. Qu’on soit belge ou qu’on soit passé par Bruxelles, on a tous en nous un peu des Etangs d’Ixelles.
Ce jardin d’arbres entourant deux pièces d’eau séparées propose depuis toujours la vision des cygnes majestueux et des canards qui ont droit à des cabanes charmantes …

Agnès Varda

Dernier RDV

d'une trilogie

Comme la conclusion d’un récit, ce troisième et dernier rendez-vous se propose de présenter ce qui a été la troisième vie de Agnès Varda qui se disait elle-même « vieille cinéaste, jeune plasticienne ».
Le dernier épisode de la trilogie prend le nom d’un des courts métrages de Agnès Varda, lui-même éponyme d’un poème de Arthur Rimbaud : ô saisons, ô château.
Dans ce poème, les « saisons » ne sont rien d’autre que les moments successifs de la vie, le temps qui passe. Les « châteaux » sont les rêves, les ambitions, les châteaux en Espagne de la sagesse populaire. L’ensemble fait forcément écho au fantastique Palais du facteur Cheval, qui plus est avec le troisième volet de cette trilogie qui a été conçue par saison.

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